Immobilier : Les clés pour réussir son premier achat
Immobilier : Les clés pour réussir son premier achat
Le premier achat immobilier est un projet de vie qui doit être pensé et sécurisé à l’échelle de ce qu’il représente : un investissement financier de 15, 20, 25 ans et un projet personnel et familial par lequel on choisit le lieu dans lequel doit s’épanouir notre vie quotidienne, parfois professionnelle avec le télétravail.
Situation maritale, formalités administratives, budget… voilà quelques conseils pour les primo-accédants.
Avant de se lancer dans un premier achat immobilier, il est conseillé au préalable de faire un point précis sur sa situation personnelle et familiale afin d’anticiper les éventuels risques.
S’agit-il de l’acquisition d’un logement principal ou d’un investissement locatif ? Quels sont les critères de choix prioritaires dans la recherche (proximité des transports publics et des écoles, des commerces, présence d’une pièce pour le télétravail ?
Quelle que soit la situation de chacun, une protection personnalisée doit être mise en place pour anticiper les accidents de la vie : décès, séparation, divorce, etc. Ces événements ayant un impact important et direct sur les droits qu’ils conserveront sur leur logement. A titre d’exemple, le fait d’acheter avant ou après le mariage n’a pas les mêmes implications et la question de la protection doit être posée au moment de l’acquisition.
Définir son budget et prendre connaissance du marché
La problématique du budget est aussi évidemment au cœur des échanges. Des aides existent, comme le prêt à taux zéro accordé par l’Etat, mais aussi plus simplement le soutien financier familial sous forme d’un prêt familial ou d’une donation d’un parent.
Les conseils d’un professionnel sont alors nécessaires afin de ne pas commettre d’impair.
Une fois le projet bien esquissé, il est temps de lancer une recherche et démarrer les visites. Pour éviter les mauvaises surprises, il ne faut pas se précipiter. Il faut se faire son propre avis sur l’état du marché. Même en cas de coup de cœur, mieux vaut prendre le temps de visiter le bien à différents moments de la journée, tester l’environnement et vérifier chaque diagnostic, notamment énergétique, avant de s’engager.
Faire une offre d’achat et signer un avant contrat
L’offre d’achat se fait généralement par courrier. C’est aussi possible par mail.
Très important : au-delà de la description, et l’adresse du bien, le prix proposé et les conditions suspensives, il faut absolument notifier un délai de validité de l’offre.
En cas d’acceptation, un compromis de vente (en agence) ou une promesse de vente (chez le notaire) est signée, avec la date de signature de l’acte de vente définitif et éventuellement les conditions suspensives de vente. Pour le vendeur, à ce stade, aucun retour n’est alors possible.
L’acheteur bénéficie, lui, d’un délai de rétractation de 10 jours après la signature, sans motivation, ni pénalité. Au-delà, en cas de désistement, des indemnités contractuelles d’environ 10 % du prix du bien sont en général dues, sauf activation d’une condition suspensive, comme par exemple le refus de la banque d’accorder un prêt.
L’acte de vente chez le notaire
L’acte de vente définitif a lieu chez le notaire ; deux à trois mois plus tard. En tant que juriste et officier public représentant de l’Etat, il va vérifier que toutes les pièces ont été bien versées au dossier et rédiger l’acte de vente. C’est aussi lui qui se charge du transfert de propriété, du versement du prix au vendeur, du paiement des impôts (droits de mutation, TVA) et enfin de l’enregistrement et de la publication de l’acte de vente.
Des « frais de notaire » sont facturés (8 % environ du prix d’achat dans l’ancien et jusqu’à 3 % dans le neuf) dont près de 90 % sont perçus au titre de l’impôt.